Nous
mettons en ligne le projet de loi que Madame Élisabeth Guigou a présenté
le mercredi 20 juin 2001 au Conseil des Ministres ; le projet de loi relatif
à la bioéthique [seulement la partie concernant le don d'organes]. Cette
loi a pour objectif la révision des lois dites de bioéthique de 1994,
lesquelles prévoyaient leur révision dans un délai de cinq ans. Cela prouve
que le don d'organes est un sujet pris en considération, mais ce
texte reste "trop timide", pour tous ceux qui attendent une
greffe. C'est pourquoi, n'hésitez pas à soutenir
NOTRE ACTION !
Cet
extrait simplifié vient du site "sante.gouv.fr",
mais si vous voulez découvrir le texte intégral présenté
à l'assemblée Nationale

et
bon courage ;-)
Projet
de loi
II.Le
titre II modifie les dispositions législatives du code de la santé publique
et du code pénal concernant le don et l’utilisation des éléments et produits
du corps humain
1. Les dispositions
relatives au consentement en vue d’effectuer un prélèvement
Les articles 5 et 7 du projet de loi complètent et harmonisent les procédures
de recueil du consentement en vue d’effectuer un prélèvement. L’objectif est
de mieux garantir le respect des droits des personnes et la transparence de
fonctionnement du système.
Pour les prélèvements sur personne décédée, quelle qu’en soit la finalité,
qu’il s’agisse d’un prélèvement à visée thérapeutique ou scientifique, c’est
désormais le régime du consentement présumé qui s’applique. Le prélèvement
peut être effectué dès lors que la personne n’a pas fait connaître de son
vivant le refus d’un tel prélèvement. Si le médecin n’a pas connaissance directement
de ce refus il peut recueillir le témoignage des proches (notion remplaçant
celle de famille ). (article 7)
Le régime des autopsies médicales est clarifié. Elles sont définies comme
ayant pour but de rechercher les causes de la mort. Le régime du consentement
est celui du consentement présumé. Une dérogation est prévue, elle permet
de passer outre un refus à titre exceptionnel, pour une nécessité absolue
de santé publique, telle que la surveillance de l’évolution épidémiologique
des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles. (article 5 du
projet)
2. S’agissant
du don d’organes par des personnes vivantes
- Le projet étend le cercle des donneurs à l’intérieur et au-delà du cercle
familial : il s’agit de réduire la pénurie d’organes, mais pas seulement.
Plus le cercle de donneurs est restreint, plus la pression qui porte sur le
donneur compatible est forte. Par ailleurs le cercle familial recouvre une
conception de la proximité affective qui n’est pas toujours conforme à la
réalité sociale (exemple des familles recomposées).

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