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Documentation
France ADOT
Que
dit la loi ?
En 1994, la loi bioéthique a remplacé la loi Caillavet, mais elle en a consacré
le principe stipulant que des prélèvements peuvent être pratiqués, dans les
hôpitaux habilités, sur toute personne n'ayant pas fait connaître son refus
de son vivant.
Existe-t-il
une limite d'âge ?
S'il y a une limite d'âge pour prélever la plupart
des organes, c'est le corps médical qui est, avant tout, juge, suivant
l'état de l'accidenté et de ses organes.
Il n'y a surtout pas
de limite d'âge pour accepter et développer l'idée du don d'organes, pour
soi-même ou un membre de sa famille.
Le cas des enfants mineurs :
Pour le prélèvement sur les mineurs, il est nécessaire que les parents
ou le représentant légal, donnent leur accord par écrit. L'information
au préalable joue un grand rôle à ce moment-là, car il ne faut pas oublier
que des enfants en instance d'être greffés, ne peuvent recevoir que des
organes provenant eux-mêmes d'enfants.
Certitude
de la mort
-
Priorité à la vie : En réanimation,
tout est mis en œuvre pour sauver le malade ou l'accidenté. C'est seulement
lorsque les soins s'avèrent irrémédiablement vains et si la mort cérébrale
a été constatée que le prélèvement d'organes peut être envisagé.
- Le constat de Décès :
Le prélèvement d'organes en milieu hospitalier s'effectue par des équipes
spécialisées. Le certificat de décès doit être signé par deux médecins
qui ne peuvent, en aucun cas, être ceux qui procéderont aux prélèvements
ou ceux qui effectueront la transplantation. Divers tests sont effectués
dont l'encéphalogramme, l'artériographie.
Il
ne peut donc y avoir prélèvement qu'après constat de la MORT CÉRÉBRALE
(la mort cérébrale est IRRÉVERSIBLE, même si le cœur bat encore).
La certitude de la mort est incontestable.

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