Questions écrites transmises à MuconeXion,
suite à notre envoi de mails à tous les députés et tous les sénateurs.
( classées par ordre de réception)

Maxime GREMETZ Amiens,
Député de la Somme
Conseiller municipal d'Amiens

Question écrite

Monsieur Maxime Gremetz appelle l'attention de Monsieur le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur les inquiétudes des patients et de familles touchés par la mucoviscidose, suite à sa volonté de réduire le remboursement par la sécurité sociale de médicaments jugés " insuffisants ". Sur la liste des médicaments éditée par l'AFSSAPS et qui sert de support à ce projet figure la Colimycine, poudre pour usage parentéral, employée quotidiennement dans le traitement de la mucoviscidose. Les résultats obtenus par ce traitement sont révélés. D'autres médicaments dans cette liste ont attrait au traitement de fond de cette pathologie, tels que le Magne B6 et le Toco 500. Il serait inadmissible que leur coût soit assumé par les patients ou les familles, d'autant plus que " les crachoirs jetables ", indispensables pour éviter les surinfections pulmonaires, qui caractérisent aussi cette maladie, ne sont toujours pas remboursés par la sécurité sociale. Aussi, le parlementaire demande à monsieur le ministre quelle réponse il entend apporter aux inquiétudes des patients et des familles victimes de cette maladie.

Georges Tron
Député de l'Essonne (9ème circonscription)
Maire de Draveil

Paris, le 8 octobre 2002-10-08

Question Ecrite

M.Georges Tron attire l'attention de M. le Ministre des Affaires sociales, du travail et de la solidarité sur les inquiétudes de nombreux patients et familles concernés par la mucoviscidose. En effet, il semblerait que la Colimycine, pour usage parantéral utilisé en aérosol dans le traitement de la mucoviscidose à raison de 2 à 4 flacons par jour et également en intraveineuses lors de cures de perfusions d'antibiotiques voit son remboursement par la Sécurité sociale réduit d'ici 3 ans. En conséquence, il lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement en la matière.

Georges Tron

GUY FISCHER
VICE-PRÉSIDENT DU SÉNAT
SÉNATEUR DU RHÔNE
CONSEILLER GÉNÉRAL VÉNISSIEUX-SUD
FP/32/2002

dimanche 13 octobre 2002

QUESTION ECRITE

DÉREMBOURSEMENT D'UN MÉDICAMENT DESTINÉ AU TRAITEMENT DE LA MUCOVISCIDOSE

Monsieur Guy FISCHER souhaite faire part à Monsieur le Ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées de son étonnement à l'annonce du probable "déremboursement" de la Colimycine, antitiotique utilisé dans le traitement quotidien d'environ 6 000 malades atteints de la mucoviscidose. Ce produit figure en effet sur la liste des médicaments dits à "Service Médical Rendu" insuffisant, ce qui est d'ailleurs loin d'être l'avis de tous les médecins qui le prescrivent.
Sans vouloir s'immiscer dans un débat réservé aux spécialistes qui concerne l'évaluation de l'efficacité réelle de ce médicament, il souhaite savoir pourquoi l'on retirerait du marché un produit qui donne satisfaction à de nombreux médecins et à leurs patients, pour le remplacer par un nouveau produit au coût exorbitant. Il lui demande également de prendre en considération l'émoi des familles concernées par cette maladie et de répondre à leur souhait de voir une telle décision reconsidérée.

Guy FISCHER

Philippe DUBOURG
Député de la Gironde

Paris, le 11 octobre 2002

QUESTION ECRITE

Monsieur Philippe DUBOURG souhaite appeler l'attention de Monsieur le Ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées sur les préoccupations des patients et de leurs familles concernées par la mucoviscidose.
Ceux-ci sont préoccupés par l'annonce qui a été faite de réduire d'ici trois ans le remboursement par la Sécurité Sociale de médicaments jugés " insuffisants ".
Il apparaît que sur la liste des médicaments éditée par l'AFSSAPS figure la COLIMYCINE. Or ce médicament est utilisé quotidiennement en aérosol dans le traitement de la mucoviscidose. Il peut aussi être utilisé par voies intraveineuses lors de cures de perfusions d'antibiotiques.
Les résultats obtenus par ce traitement paraissent importants et les familles comme les malades redoutent de ne pouvoir assumer les frais d'un tel traitement. D'autres médicaments d'ailleurs faisant partie du traitement de fond de cette pathologie sont inscrits sur la même liste.
Il lui demande donc s'il entend prendre des mesures particulières pour les cas de ces patients qui assument déjà de lourdes charges non remboursées inhérentes à la kinésithérapie respiratoire indispensable pour éviter les surinfections pulmonaires.

Philippe DUBOURG Député de la Gironde